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Évolution des marchés 2021 Q3

Plaidoyer pour l’optimisme

Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.

– Winston Churchill

L’histoire de réussite de l’auteure J.K. Rowling est un parfait exemple d’optimisme indéfectible. Le premier roman de sa série Harry Potter a été rejeté 12 fois avant d’être publié. Malgré ces revers, J.K. Rowling n’a jamais cessé de croire en son idée et a finalement été récompensée pour sa persévérance. De la même façon, les investisseurs sont la plupart du temps récompensés pour leur optimisme.

Pendant les neuf premiers mois de 2021, la plupart des grands marchés boursiers du monde ont poursuivi leur forte reprise amorcée en 2020. Le marché boursier canadien, représenté par l’indice S&P/TSX, a mené le bal en dégageant un rendement depuis le début de l’année de 15,1 % (en $ CA). Il a été suivi de près par les marchés américain et européen, l’indice S&P 500 et l’indice MSCI Europe affichant des rendements respectifs de 14,7 % ($ US) et de 14,0 % ($ US). En revanche, les marchés émergents, représentés par l’indice MSCI Marchés émergents, ont éprouvé des difficultés, accusant un recul de -3,0 % (en $ US).

Certains facteurs, dont le variant delta de la COVID-19, pourraient expliquer la prudence des investisseurs. Pourtant, l’optimisme a encore pleinement sa place :

Politique monétaire La Réserve fédérale américaine (la Fed) a défendu sa politique monétaire très conciliante tout en soulignant les raisons d’avoir confiance en la reprise économique. Même s’il est probable que la Fed commence à réduire ses achats d’obligations au cours des prochains mois, tout porte à croire que le retrait des mesures de relance liées à la pandémie se fera de façon graduelle.

« Sommet » ne suggère pas « faiblesse » Les marchés boursiers semblent davantage réagir aux nouvelles courantes qu’aux données fondamentales à long terme. Les nouvelles concernant le sommet des rendements des marchés par rapport au creux de l’année dernière donnent à penser que le meilleur est derrière nous. Il ne faut toutefois pas perdre de vue que la progression des données suggère simplement que le taux de croissance est plus lent, et non négatif.

Baisse des marchés comparativement au début de l’année Nous avons assisté à une forte reprise des bénéfices à l’échelle mondiale, ce qui a été le principal facteur de rendement. Bien que les marchés mondiaux aient atteint ou frôlé des sommets historiques, les cours des actions par rapport à leurs bénéfices se sont modérés. À l’heure actuelle, les investisseurs paient moins pour chaque dollar de bénéfices réalisés qu’au début de l’année.

Bons rendements possibles Au cours des 30 dernières années, les rendements des investisseurs ont été positifs près de 75 % du temps sur une base mobile d’un an. Le rendement moyen sur 12 mois de l’indice S&P 500 est de 12,2 %, mais il est plus souvent supérieur à 20 % que négatif. Nous nous attendons à ce que la croissance des bénéfices sur 12 mois aux États-Unis demeure attrayante jusqu’en 2022.

Presque toutes les histoires de réussite comportent un certain nombre d’obstacles. En matière de placements, les meilleurs résultats peuvent être obtenus par ceux qui savent demeurer optimistes tout en adoptant une approche analytique à l’égard de leur portefeuille.

Comme toujours, si vous avez des questions au sujet des marchés ou de vos placements, je suis là pour y répondre.