Lettre pour vos clients Q1 2024
2024 démarre en fanfare!
Les marchés mondiaux ont fait un départ en force dans les premiers mois de 2024. Entre la résilience des consommateurs et la baisse de l’inflation, le contexte général a favorisé l’optimisme chez les investisseurs. Les indices S&P 500, composé S&P/TSX et MSCI Monde ont augmenté respectivement de 10,2 %, 5,8 % et 8,4 % au cours des trois premiers mois de l’année. Les obligations ont fait un début plus en douceur : les obligations canadiennes et américaines (mesurées par l’indice des obligations universelles FTSE Canada et l’indice Bloomberg US Aggregate Bond) ont perdu 1,2 % et 0,8 %[1].
Voici un examen plus approfondi des facteurs en jeu en ce début d’année :
Économie mondiale.
L’économie mondiale a continué à ralentir, mais a gardé sa stabilité. L’épargne excédentaire accumulée par les consommateurs pendant la pandémie et un marché de l’emploi robuste ont atténué l’effet de certaines difficultés économiques. Les taux d’intérêt étant supérieurs à leurs niveaux à court terme, il est prévu que l’économie mondiale continue de ralentir. Il y a encore débat sur la possibilité d’une récession aux États-Unis et au Canada en 2024, mais il est en tout cas probable que ces deux pays subiront au moins un ralentissement de la croissance.
Actions.
Les bénéfices des entreprises ont été l’un des facteurs favorables au rendement des actions. Les entreprises américaines ont enregistré une solide croissance des bénéfices au cours du dernier trimestre, de près de 8 % selon l’indice S&P 500. En revanche, d’après l’indice S&P/TSX, les entreprises canadiennes ont été confrontées à des difficultés, avec une baisse de près de 9 %. Cette différence entre les bénéfices explique en partie l’écart de rendement entre les deux indices. Les marchés ont souvent une réaction immédiate aux nouvelles. À court terme, l’absence d’événements significatifs pourrait conduire à une pause ou à une légère correction. Toutefois, les perspectives à long terme restent optimistes.
Taux d’inflation et taux d’intérêt.
L’inflation a culminé à l’été 2022, avec un pic de 8,1 % au Canada et de 9,1 % aux États-Unis. Depuis, elle est tombée à 2,8 % et à 3,2 % respectivement en février dernier. En conséquence, il est probable que la Banque du Canada et la Réserve fédérale suspendront la hausse des taux d’intérêt. Les investisseurs anticipent environ trois baisses des taux en 2024, de 0,25 % chacune. Ces prévisions changeront peut-être en fonction de la conjoncture économique, mais il semble certain que si des baisses se produisent, elles interviendront durant la seconde moitié de l’année.
Nous croyons que le prix des actions traduit une « conjoncture optimale », c’est-à-dire que les marchés s’attendent à éviter la récession, à une diminution progressive de l’inflation et à ce que les banques centrales abaissent les taux d’intérêt. Dans ce contexte, toute nouvelle inattendue qui contredirait ces prévisions pourrait perturber les marchés à court terme, mais aussi offrir l’occasion de sélectionner des titres individuels qui dégageraient un rendement supérieur.
Le plus grand obstacle à la prospérité sur les marchés est la difficulté à tolérer les fluctuations.
Comme toujours, si vous avez des questions au sujet des marchés ou de vos placements, je suis là pour y répondre.
Cordialement,
[1] Bloomberg, au 31 mars 2024